Emile et Léa
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| Compl. Titre | lettres d'un couple d'instituteurs bourguignons dans la tourmente de la Grande Guerre |
| Auteur | Mauny, Michel (Auteur) |
| Cordillot, Michel (Prefacier) | |
| Editeur | Adiamos 89 , 2014 |
| Collection | Les cahiers d'Adiamos 89 N°n°9 (Janvier 2014) |
| Collation | 340 p. |
| Format | 24 cm |
| Illustration | ill. |
| Prix | 18,00 ? |
| Langue Edition | français |
| Sujets | guerre mondiale (1914-1918) : Récits personnels : France : Bourgogne (France) : Enseignants : Correspondance : 1900-1945 |
| Promotions |
| Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0 |
| Site | Numéro | Cote | Section | Etat |
| Villeblevin | 98944901223 | L.944.08 MAU | Adulte | Fonds local : la Bourgogne | Disponible |
Contient :
Chapitre X : passage sur l'hôpital Militaire de Villeblevin (p.286),
Ce livre a été composé par le petit-fils de ce couple d?instituteurs à partir des lettres retrouvées dans un carton marqué du simple mot : ? Guerre ?. Devant l?épaisseur du corpus, il a dû faire un choix, avec le souci de ne pas trahir. Mais l?ensemble est archivé et pourrait être produit à la demande. Michel Mauny a songé un moment à un plan thématique, mais il s?est heureusement rallié au plan chronologique qui respecte le rythme de l?histoire et l?enchevêtrement des thèmes. La plus grande partie des lettres sont écrites par Emile et adressées à Léa. On y trouve l?évocation de la désolation lors de l?annonce de la mobilisation (p. 22-26), de la légende des enfants aux mains coupées (p. 47), des prophéties (p. 58). Emile Mauny a assisté à une exécution (p. 116) ; il a été juge en Conseil de guerre (p. 163). Ses pages sur la boue ne nous apprennent évidemment rien de nouveau, mais elles sont parmi les plus fortes (p. 78, 151). Dès les premiers jours de front, il a compris quelles étaient les deux situations terribles : subir le bombardement (description concrète p. 77), sortir de la tranchée (? Car les attaques, on y va une fois, deux fois, vingt fois, puis finalement on y reste. ?) L?instituteur bourguignon a exprimé à plusieurs reprises le désir de voir la guerre se terminer (il ne dit pas si ce doit être par la victoire). Dès le 15 octobre 1915, après seulement deux semaines de front, il affirme que le retour au foyer est ? notre plus cher désir à tous ?. Le 30 mars 1916 : ? Nous voudrions bien tous que la paix se signe enfin. Quelle vie de traîner partout alors qu?on a une famille, une maison. ? Le 9 août 1916 : ? Nous avons soif de tranquillité et c?est tout ce que nous souhaitons. ? Et, thème fréquemment rencontré dans d?autres récits de combattants : ? Heureux ceux qui sont tombés au début, quelle que soit la suite possible des événements ? (5/4/1916) ; ? Combien sont heureux ceux qui sont tombés au début de cette guerre ? (23/12/16). Un très fort éclairage est porté sur les rapports entre le front et l?arrière. La correspondance et quelques permissions constituent le lien bien connu. Emile se préoccupe de la santé des siens, du surcroît de travail de sa femme, des résultats scolaires de son fils et de sa bonne éducation en général. Il n?oublie pas ses anciens élèves, dont certains vont passer le "certif".,
Chapitre X : passage sur l'hôpital Militaire de Villeblevin (p.286),
Ce livre a été composé par le petit-fils de ce couple d?instituteurs à partir des lettres retrouvées dans un carton marqué du simple mot : ? Guerre ?. Devant l?épaisseur du corpus, il a dû faire un choix, avec le souci de ne pas trahir. Mais l?ensemble est archivé et pourrait être produit à la demande. Michel Mauny a songé un moment à un plan thématique, mais il s?est heureusement rallié au plan chronologique qui respecte le rythme de l?histoire et l?enchevêtrement des thèmes. La plus grande partie des lettres sont écrites par Emile et adressées à Léa. On y trouve l?évocation de la désolation lors de l?annonce de la mobilisation (p. 22-26), de la légende des enfants aux mains coupées (p. 47), des prophéties (p. 58). Emile Mauny a assisté à une exécution (p. 116) ; il a été juge en Conseil de guerre (p. 163). Ses pages sur la boue ne nous apprennent évidemment rien de nouveau, mais elles sont parmi les plus fortes (p. 78, 151). Dès les premiers jours de front, il a compris quelles étaient les deux situations terribles : subir le bombardement (description concrète p. 77), sortir de la tranchée (? Car les attaques, on y va une fois, deux fois, vingt fois, puis finalement on y reste. ?) L?instituteur bourguignon a exprimé à plusieurs reprises le désir de voir la guerre se terminer (il ne dit pas si ce doit être par la victoire). Dès le 15 octobre 1915, après seulement deux semaines de front, il affirme que le retour au foyer est ? notre plus cher désir à tous ?. Le 30 mars 1916 : ? Nous voudrions bien tous que la paix se signe enfin. Quelle vie de traîner partout alors qu?on a une famille, une maison. ? Le 9 août 1916 : ? Nous avons soif de tranquillité et c?est tout ce que nous souhaitons. ? Et, thème fréquemment rencontré dans d?autres récits de combattants : ? Heureux ceux qui sont tombés au début, quelle que soit la suite possible des événements ? (5/4/1916) ; ? Combien sont heureux ceux qui sont tombés au début de cette guerre ? (23/12/16). Un très fort éclairage est porté sur les rapports entre le front et l?arrière. La correspondance et quelques permissions constituent le lien bien connu. Emile se préoccupe de la santé des siens, du surcroît de travail de sa femme, des résultats scolaires de son fils et de sa bonne éducation en général. Il n?oublie pas ses anciens élèves, dont certains vont passer le "certif".,
