Albert Camus
Compl. Titre  une vie
Auteurs   Todd, Olivier (070)
Edition  Gallimard : Paris , 1996
Collection   "NRF" biographies N°1996
Collation   855 p.-[32] p. de pl.
Format   24 cm
indice Dewey   840 litterature langues romanes litterature francaise
ISBN   978-2-07-073238-8
Prix   180 F
Langue d'édition   français
Sujets   Albert Camus
biographie
récit de vie
Catégories   Célébrité -- Biographie
écrivain
XXème siècle
Récit de vie
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Médiathèque Albert Camus 98944902786 840 CAM BDocumentaires Adultes / Disponible
Résumé : Une personnalité littéraire a de vrais ennemis pendant sa vie et presque autant de faux amis après sa mort. A la recherche d'Albert Camus, Olivier Todd, sans gommer ni grossir les qualités ou les défauts de l'homme et de l'écrivain, montre comment l'auteur de L'Etranger et de l'Homme révolté tenta d'accorder sa vie, son œuvre et sa morale. Camus fut algérien et algérois, journaliste, essayiste, romancier, dramaturge, metteur en scène, acteur... Avec cette biographie, sa personnalité apparaît dans toute sa complexité, grâce à de nombreux inédits dont sa correspondance. Camus était charmeur et ombrageux sincère et théâtral, plein de doutes et arrogant. Il voulait être aimé et y parvint souvent. Il cherchait à être compris et n'y parvint pas toujours. Il parla trop de bonheur pour être heureux et serein. Faut-il pour autant l'imaginer malheureux comme Sisyphe ? Dans sa vie privée et ses engagements publics, un Camus inattendu - souvent inconnu - surgit à travers ses prises de position politiques ou artistiques, ses amitiés et ses amours. Camus reste inclassable, solitaire et solidaire, un frère ennemi de Sartre... Communiste puis anticommuniste, il connaissait le prix humain des idéologies. Il ne voulait être ni victime ni bourreau. Pour lui, la souffrance n'avait pas de frontière mais les tyrans avaient toujours la carte d'un parti. Déchiré par la guerre d'Algérie, Camus vécut aussi les amères victoires et les fécondes défaites de la justice et de la violence. Plus de trente-cinq ans après sa mort, celui qui prétendait ne pas être le Clamance de La chute- ce juge pénitent qui se vouait à l'enfer ou au purgatoire -redevient un " dangereux classique ".
Notes : Bibliogr. p. 829-833. Index